L'élément déclencheur du changement

« Je veux bien, mais que faire ? »

 

Vous est-il arrivé d’avoir le sentiment de vous sentir coincé ?
Nous vivons tous des situations que nous subissons et qui nous gênent sur certains aspects. Pour autant, nous y restons, nous supportons.

  • Pourquoi supportez-vous de vous lever le matin à 6h ?
  • Pourquoi supportez-vous ce collègue grincheux ?
  • Pourquoi supportez-vous de reprendre à votre charge certaines tâches ?
  • ...

Nous acceptons certaines situations parce qu’elles nous apportent quelque satisfaction : le salaire à la fin du mois, le statut social, le sentiment de sécurité, l’exemplarité et la satisfaction de soi, l’efficacité, la qualité du travail, le lien social, etc…

Mais il arrive un jour où certaines situations deviennent trop insupportables. Vient alors le sentiment que si vous n’agissez pas, vous risquez d’y perdre quelque chose. Une partie de vous-même va partir avec l’immobilisme. Peut-être risquez-vous d’y perdre votre élan, votre joie de vivre, le sens de vos actions, le goût des choses, voire même une partie de votre essence profonde ?

C’est à ce moment-là que vous pouvez vous mettre à agir. C’est quand l’équilibre qui s’était créé dans cet inconfort supportable (l’homéostasie) a basculé du côté insupportable. La balance n’est plus équilibrée, les bénéfices de la situation ne sont plus suffisants pour vous satisfaire.

Pourtant, jusque-là, vous trouviez 100 000 raisons à cet immobilisme :

  • On ne peut pas tout avoir
  • Le monde idéal n’existe pas
  • C’est pareil partout
  • ...

Et vous fermiez les yeux vous disant que cela passerait. Peut-être aviez-vous amorcé quelques tentatives sans grand résultat ? Quelques actions sans trop de conséquences, qui se révélèrent être des leurres pour préserver, inconsciemment, cet équilibre homéostasique.

 

Quel est donc l’élément déclencheur du changement ?

Il arrive un moment où les mécanismes habituels ne suffisent plus.

  1. Soit c’est la rupture : votre corps dit stop, vos amis s’éloignent, votre conjoint vous quitte, une catastrophe survient…
  2. Soit c’est la prise de conscience : vous pressentez que si vous allez plus loin, vous risquez de ne pas en revenir indemne.

Cette deuxième situation met plus de temps à émerger. Vous connaissez sûrement l’histoire de la grenouille qui est morte d’une cuisson lente dans une casserole d’eau, parce qu’à petit feu, elle n’avait pas senti venir l’issue fatale ?

Et bien ici, c’est la même chose. On réagit plus volontiers face à un grand changement, un choc, un événement, face à une perte brutale et importante qu’à une habitude qui s’est créée et qui ne nous convient plus.

 

Quand la situation s’enlise petit à petit, qu’est-ce qui va permettre de franchir le pas ?

Et bien, quand vous prenez conscience, brutalement ou progressivement, que :

  • Si vous ne faites rien, dans un an, deux ans, trois ans, la situation n’aura pas changé, ou se sera aggravée,
  • Vous n’avez pas envie d’y laisser une partie de vous,
  • Vous avez tant de capacités non exploitées,
  • Vous portez des valeurs qui mériterez d’être partagées,

et que vient le moment d’agir, ce n’est malheureusement pas le soulagement tant attendu ni la fin de votre supplice : c’est alors qu’une multitude de freins se lèvent comme des boucliers !

Il y a tout d’abord les vôtres : la peur de perdre la sécurité, certaines relations, amitiés, confiance, les repères, les habitudes…

Et puis il y a celles des autres : « tu risques… », « tu ne vas quand même pas… »

Sachez que toutes ces réactions sont tout à fait naturelles : l’inconnu fait peur, le changement fait peur. C’est tellement plus confortable de faire comme d’habitude, que les autres vous voient à la place que vous occupiez jusqu’alors.

Ces réactions vous font douter, même si au fond de vous, une petite voix vous souffle quelques indices. Qui faut-il écouter ? quoi prioriser ? le cœur ou la raison ? par quoi commencer ? que décider ?
Au fond de vous, vous savez que vous avez des ressources. Vous avez déjà traversé de sacrées épreuves !

Quand on agit en accord avec nous-mêmes, avec nos valeurs, dans le respect de nos contraintes et de nos engagements, on ressent un tel soulagement, un tel sentiment d’apaisement, les décisions à prendre deviennent légères et fluides, l’avenir se dégage et on recommence à voir loin.

L’erreur n’existe pas, elle est source d’apprentissage et permet d’améliorer l’action suivante. Un pas après l’autre !

Et comme tout organisme vivant est en mouvement, qu’allez-vous faire pour initier le changement ?

 

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